La chapelle Notre Dame de La Réale

L’un des plus vieux sanctuaires de l’Anjou.

Notre Dame de la Réale (au 6 route de la réale) est sise sur la paroisse de Brain sur l’Authion, à 6 km du bourg, dans un site très verdoyant, à proximité de Foudon, du Plessis Grammoire et de Sarrigné.

Histoire détaillée de la Chapelle

  • Richard Cœur de Lion acheta en 1189 le domaine de la Jouasserie au Comte de Durtal et le donna aux moines de la Jouassière qui y bâtirent un couvent, centre d’un fief important, et une chapelle appelée « la Royale », en souvenir du bienfaiteur. Malheureusement, à la suite de la dureté des temps, elle fut un peu délaissée et au début du 17ème siècle, elle était convertie en étable.
  • Des miracles s’y produisirent. En 1690, notamment, le curé de Sarrigné, René Bouerre y fut guéri d’une paralysie ; puis sept ans plus tard, Charles Le Pelletier, abbé de Saint Aubin, délivré d’un ulcère à la joue. Celui-ci obtint de l’Evêque qui était son frère la nouvelle bénédiction du vénérable sanctuaire, restauré peu avant.
  • A cette époque, la Réale était fréquentée. De nombreuses personnes y accouraient même de loin, afin que le prêtre récita sur eux un passage de l’Evangile de Saint Marc comme cela se pratique encore le 23 janvier à la chapelle Sainte Emerance à La Pouèze.
  • La ferme et la chapelle furent vendues comme biens nationaux le 7 février 1791. Le curé réfractaire de Foudon y célébrait la messe en cachette. Après le concordat, le culte y fut rétabli et le curé du Plessis y disait sa messe, l’oratoire étant en meilleur état que son église.


    Le 25 mars et le 3ème dimanche de septembre, des pèlerins se réunissent pour y prier la Sainte Vierge en commun.

    La Madone qui est vénérée en ce modeste sanctuaire est une Vierge Douloureuse
    que viennent prier des visiteurs attirés par la sainteté du lieu et l’atmosphère de recueillement et de poésie qui s’en dégage.